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Culture de la Vigne

Une sauvage robustesse

Il existe de nombreuses variétés de vignes, mais elles appartiennent toutes au genre vitis vinifera.

Une plante originaire du continent européen.

Il est amusant de constater, cela peut paraître a priori contradictoire, que les meilleurs vins sont ceux qui naissent des ceps noueux et torturés s’agrippant à des coteaux rocailleux et brûlés par le soleil.

En dépit de sa sauvage robustesse, la vigne réclame des soins incessants.

Tout d’abord, une taille annuelle, entre décembre et mars, afin de la débarrasser d’un bois excessif.

Ensuite, un labourage de printemps pour ramener la terre vers le milieu du rang.

Tout au long de l’année, le vigneron veille à ce que le sol reste meuble, débarrassé des herbes.

Il lui faut aussi procéder à la suppression des rameaux inutiles, des pampres.

Il doit rogner, pour raccourcir, supprimer des feuilles pour que les grappes prennent mieux le soleil, placer parfois des palissades, etc…

Le mildiou, le black-rot, la pourriture et l’oïdium sont des ennemis redoutables pour la vigne.

Ils peuvent gâcher complètement une récolte si l’on n’y prend garde.

Aussi, le viticulteur doit-il pulvériser souvent des produits actifs pour protéger son raisin des maladies.

Des climats et des vins

Si la vigne sait s’adapter à des climats très différents, la production et la qualité des vins varient en fonction des températures.

Ainsi, les cépages tardifs sont cultivés dans les régions chaudes. Elles assurent une production importante.

Les cépages précoces sont, quant à eux, cultivés dans les zones septentrionales ( c’est le cas des vins d’Alsace, par exemple ).

Ils mûrissent avant les premiers froids et ne donnent généralement que des vins blancs.

Enfin, comme tous les végétaux, la vigne plongeant ses racines dans la terre, les vins provenant d’un même cépage peuvent présenter des différences en raison de la qualité du sol ; de son degré d’humidité, de l’angle d’exposition des plans, etc…