DuFilAuxPates

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Les Arbres qui Soulagent

Douze arbres qui soulagent

 

 

Le noyer : anti-coup de pompe

 

 

 

 

L'infusion de feuilles de noyer est indiquée dans les cas d'anémie légère et aussi dans cette affection mal définie qu'on appelle « le cou pompe ».

 

Même posologie dans les deux cas : laisser macérer pendant huit jours dans un litre de vin léger 50 grammes de feuilles fraîches.

Boire un verre à liqueur de cette composition avant le déjeuner.

 

En usage externe, la feuille de noyer a été appelée par un phytothérapeute du XIXe siècle l’amie des femmes. Ce n'est pas un titre usurpé : elle est efficace contre l'eczéma, elle active la pousse des cils et des sourcils ; et, en principe, rend la chevelure souple et brillante.

 

Mode d'emploi : jeter deux poignées de feuilles dans deux litres d'eau froide, faire bouillir 15 minutes et laisser infuser 2 heures. Utiliser en compresses pour l'eczéma; après les shampooings pour l'entretien des cheveux; et en tampons humides pour les cils et les sourcils.

 

 

 

 

Le cyprès combat les hémorroïdes :

 

Le Cupressus sempervirens , cyprès en latin, a des propriétés vaso-constrictrices et astringentes.

 

Il peut être utilisé dans les cas de varices, d’hémorroïdes, de bouffées de chaleur et de transpiration excessive. Le cyprès n'est pas une découverte du XXe siècle.

 

On le trouve cité pour la première fois dans un texte assyrien du début de l'ère chrétienne. L'auteur y expose comment il a été «saisi» d'hémorroïdes et comment il s'en est délivré grâce au cyprès ou Cupressus sempervirens.

 

Contre les varices et les bouffées de chaleur, le Docteur Leclerc le recommande en infusion : piler de préférence dans un mortier, 30 grammes de noix de cyprès fraîches.

Jeter cette pâte granuleuse dans un litre d'eau.

Laisser bouillir 5 minutes et infuser un quart d'heure.

Passer et consommer à raison d'une tasse avant chaque repas principal.

Contre les hémorroïdes et la transpiration, il indique une décoction plus concentrée à usage externe, préparée comme l'infusion mais avec 50 g de noix au lieu de 30.

L'utiliser en compresses chaudes à garder quelques minutes sur les hémorroïdes.

En bains de pieds prolongés : 10 à 15 minutes contre la transpiration excessive.

 

 

 

 

Le saule apaise les nerfs :

 

Le saule ne se contente pas de pleurer sur la sépulture des poètes.

 Il a des propriétés reconnues par les phytothérapeutes qu'il doit à la présence, dans ses chatons et dans ses feuilles, d'acide salicylique, de tanin et de substances calmantes.

 

C'est d'ailleurs en hommage au saule que l’acide salicylique porte son nom : saule en latin se dit : salix.

 D'après le Docteur Leclerc, l'un des plus grands spécialistes français des soins par les plantes, le saule qu'il a baptisé « arbre contre la souffrance », n'a pas son pareil pour calmer les douleurs des règles, apaiser les nerfs, endormir les insomniaques et tranquilliser les anxieux.

 

Parmi les 32 espèces connues, les variétés les plus efficaces en phytothérapie sont le saule blanc, le saule argenté et le saule cendré.

Mode d’emploi : Jeter dans un litre d’eau bouillante 40 g de feuilles ou de chatons.

Laisser infuser 5 minutes et consommer 2 tasses par jour matin et soir.

 

 

 

 

 

Le bouleau combat la cellulite :

 

L’eau de bouleau est la panacée des habitants riches et pauvres.

 

Les maladies de la peau, les boutons lui résistent rarement.

 

C’est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les embarras de la vessie et dans une foule de maux chroniques contre lesquels la science médicale est si sujette à échouer.

 

Cette « eau » encore très utilisée dans les campagnes se prend à la dose de 4 à 5 cuillerées par jour.

On peut obtenir les mêmes effets avec des feuilles de bouleau.

A la fois dépuratives et diurétiques, elles sont considérées aujourd’hui comme très efficaces pour combattre la cellulite, les rhumatismes et les oedèmes.

On les utilise en lotion, suivant cette posologie :

Dans un litre d’eau bouillante, jeter 40 g de feuilles de bouleau fraîches ( ou 20 g de feuilles séchées).

Laisser infuser quelques minutes et consommer 3 tasses par jour.

 

 

 

 

 

Le pin de montagne : un calmant universel

 

Ses qualités désinfectantes des bronches ont donc été reconnues depuis des millénaires.

Et ce sont elles qui lui ont valu d’entrer dans la composition de nombreuses spécialités.

Il est prouvé, aujourd’hui, que les bourgeons du pin, qu’il soit de montagne ou non, sont non seulement expectorants et antiseptiques, mais stimulants, fortifiants et sudorifiques.

Il existe plusieurs formules de sirop de pin.

Voici l'une des plus simples et des plus classiques : sur 60 g de bourgeons frais, appelés improprement bourgeons de sapin, verser 1/2 litre d'eau bouillante, laisser macérer une journée et faire bouillir une trentaine de minutes.

Après filtrage, ajouter 200 g de miel et remettre à cuire à feu doux jusqu'à formation du sirop.

Consommer à raison de trois cuillerées par jour pour combattre la toux.

Les bourgeons se préparent aussi en décoction : 40 g pour un litre d'eau.

Faire macérer à froid pendant 1 heure, chauffer doucement et faire bouillir pendant 1 ou 2 minutes; laisser infuser 10 minutes.

Cette décoction s'utilise en boisson à raison de 3 ou 4 tasses par jour pour calmer l'irritation des bronches et pour apaiser les douleurs des rhumatismes et de la goutte.

Elle est efficace également en inhalation contre la sinusite et le rhume de cerveau, en gargarisme contre la laryngite et l'angine, en compresse chaude contre les douleurs des articulations.

 Enfin en injection tiède pour combattre les irritations féminines intimes.

 

 

 

 

 

Le hêtre chasse le rhume :

 

La principale propriété du hêtre ou foyard n’est pas à négliger : c’est un combattant discret et actif du rhume de cerveau.

Ce n’est pas la feuille que l’on utilise mais l’écorce.

Mode d’emploi :

Jeter dans un litre d’eau froide 20 g d’écorce concassée, faire bouillir jusqu’à ce que cette composition soit réduite de moitié.

Passer et consommer une tasse matin et soir.

Ses vertus ne s’arrêtent pas là.

La même décoction en application externe, sous forme  de compresse, désinfecte et hâte la guérison des petites affections de la peau : dartres, eczéma, boutons…

 

 

 

 

 

 

Le tilleul chasse les taches de rousseur :

 

Tout le monde sait que les fleurs du tilleul, calmantes et antispasmodiques, combattent les troubles digestifs d'origine nerveuse, les migraines, les palpitations, les angoisses et l'insomnie.

Ce que l'on connaît moins, en revanche, ce sont les dernières vertus reconnues au tilleul par le Professeur Leclerc.

Il a constaté que les fleurs, en infusion, rendent le sang plus fluide et facilitent sa circulation dans les vaisseaux

.

Bref, les fleurs du tilleul luttent contre cette maladie du siècle que l'on appelle l’artériosclérose.

 

Mode d’emploi dans tous les cas : une pincée de fleurs pour une tasse d'eau bouillante.

Laisser infuser 5 minutes.

Trois tasses par jour entre les repas.

Cette même décoction, un peu plus concentrée ( 50 g de fleurs pour un litre d'eau) en usage

Externe est l’alliée de notre beauté.

Appliquée en compresses tièdes sur le visage, elle atténue les rides et chasse les taches de rousseur.

En rinçage, après shampooing, elle favorise la croissance des cheveux.

 

 

 

 

 

L’orme calme les douleurs :

 

Il y a plus de 2000 ans qu’on le recommande pour calmer les douleurs rhumatismales.

On l’utilise à la fois en usage interne et externe.

Dans le premier cas :

Dans un litre d’eau  froide, jeter 30 g d’écorce concassée.

Laisser tremper pendant 30 minutes et faire bouillir un quart d’heure.

Après 20 minutes d’infusion, passer dans un linge fin.

Consommer une tasse le matin à jeun.

Dans le deuxième cas :

Réaliser la même composition, mais en doublant le poids de l’écorce utilisée .

Appliquer des compresses tièdes sur les articulations douloureuses.

 

 

 

 

 

Le genévrier soulage les jambes :

 

On prête au genévrier des qualités multiples.

 

S’il n’est pas absolument prouvé qu’il soit, par exemple, un cicatrisant souverain ou, malgré les références d’Hippocrate, un désinfectant incomparables, on sait aujourd’hui qu’il soulage cette lourdeur des jambes qu’on ressent parfois le soir.

 

Voici, mise au point par le Docteur Jean Valnet, l’infusion de baies, donc de fruits, de genièvre :

Jeter dans un litre d’eau 30 g de baies de genièvre concassées.

Laisser infuser 10 minutes.

Consommer 3 tasses par jour : le matin à jeun et après les deux repas principaux.

 

 

 

 

 

Le noisetier aide à maigrir :

 

Pour le phytothérapeute, tout est bon dans le noisetier : la feuille qui est un dépuratif puissant, l’écorce qui hâte la cicatrisation et le chaton, l’enveloppe verte de la noisette fraîche, que nos grand-mères utilisaient comme amaigrissant déjà.

Voici comment on utilise ce noisetier aux qualités multiples :

Comme dépuratif : jeter 25 g de feuilles dans un litre d’eau bouillante.

Laisser infuser 12 heures.

Consommer à raison d’une tasse le matin à jeun.

Comme cicatrisant : jeter dans un litre d’eau bouillante 100 g d’écorce pilée.

Laisser infuser 10 minutes, passer dans un linge fin et utiliser en compresses tièdes .

Comme amaigrissant : Dans un litre d’eau froide, jeter 30 g de chatons.

Faire bouillir 10 minutes et après une courte infusion, consommer chaud à raison d’une tasse après chaque repas principal.

 

 

 

 

 

Le châtaignier : un ami de la vésicule.

 

Si la châtaigne, transformée au moment des fêtes en marron glacé, peut peser douloureusement sur la vésicule biliaire, l’écorce du châtaignier, elle, la soulage.

C’est, en effet, un régulateur de la vésicule à ne pas négliger.

Mode d’emploi :

Jeter dans une tasse d’eau bouillante une petite cuillère à café d’écorce broyée.

Laisser infuser quelques minutes, passer et boire après les repas.

 

 

 

 

 

Le frêne : un laxatif doux

 

Les feuilles qui doivent être cueillies quand elles laissent suinter une sorte de gomme visqueuse, c’est-à-dire e,n juin-juillet, et utilisées après avoir été séchées, ont valu au frêne d’être baptisé »arbre anti-goutteux et anti-rhumatismal » par la professeur Binet.

Enfin, il est aujourd’hui prouvé que l’infusion de feuilles de frêne est un laxatif doux et efficace.

Posologie :

Jeter dans un litre d’eau bouillante une poignée de feuilles.

Laisser infuser 5 minutes.

Consommer une tasse à jeun.

 

 

 

 

 



01/03/2011
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