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Quatrième Lunaison

Quatrième Lunaison

 

 

« Des Prairies »

 

 

Lune de solstice de juin connaît les plus fortes influences cosmiques, les très fortes marées.

 

Elle a, en mai, une grande influence sur tout ce qui est vivant.

 

Toutefois, les plantes, fortifiées par le cycle printanier sont moins sensibles à cette influence qu'on pourrait le croire.

 

Elle imprime une pression plus forte à la circulation de sève et paraît vouloir réveiller une nature qui s'assoupissait dans les tiédeurs printanières.

 

Elle déclenche une croissance plus importante de l'appareil aérien : branches, tiges et incite la plante à prévoir déjà en fonction de son code génétique la formation des bourgeons pour l'année suivante.

 

C'est l'une des quatre lunaisons importantes de l'année avec celle du solstice d'hiver et les deux lunaisons des équinoxes.

 

De la nouvelle lune au premier quartier

 

En forêt. — La sève suinte de certains troncs, de certaines tiges tant est vive la pression qu'elle supporte. C'est à cette époque qu'on recueille du Pin la meilleure résine et que le Chêne-liège fabrique sa plus grande épaisseur d'écorce.

 

Au champ. — Les épis se gonflent et s'enrichissent, les oléagineux se gorgent de molécules grasses.

 

Au jardin. — C'est la maturité pour certains légumes. Cette poussée de lune montante très puissante  conduit à maturité : Pois, Haricot, etc.

 

 Dans la prairie. C'est une explosion de croissance toujours spectaculaire. Elle détermine le temps de la première fenaison. Elle intervient au début descendant de cette quatrième lunaison ou à la fin, selon le développement des herbages.

 

Au jardin d'ornement. — Cette poussée de sève amorce le temps des roses. Les premières s'épanouissent.

Iris, Pavot, Campanule acquièrent leur beauté maximale. Pendant ces sept jours et un peu moins pendant les sept jours suivants, le Bégonia rex offrira les plus somptueux contrastes de vert et ocre de ses feuilles.

 

Du premier quartier à la pleine lune

 

Le flux de sève s'apaise mais profite à tous les végétaux. Il vaut mieux s'abstenir de toute intervention pouvant le perturber.

 

Seule exception pour les fleurs à bouquets : elles se conserveront plus longtemps si on les coupe pendant cette semaine et mieux encore dans les quatre jours précédant la pleine lune. C'est le cas pour les roses coupées en bouton fermé, dont un seul pétale commence à s'écarter et s'entrouvrir

 

De la pleine lune au dernier quartier.

Déclin peu sensible. L'influence lunaire demeure stable et autorise tous travaux ou interventions avec, toutefois, un privilège pour les quatre jours d'après pleine lune.

 

C'est le moment de semer les plantes bisannuelles Pensée, Myosotis, Pâquerette qui fleuriront au prochain printemps.

 

Au jardin potager. — Récolte d meilleurs pois, haricot et autres légumes; des fruits rouges : cerise, fraise, framboise.

 

Dans la prairie. — Luzerne et Trèfle possèdent leur taux nutritif maximal. C'est le meilleur moment pour la fenaison.

 

Du dernier quartier à la nouvelle lune

 

La stabilité de l'influence lunaire et cosmique se maintient et profite à tous les végétaux.

 

Au champ, au jardin, au bois, on peut tout se permettre. Deux exceptions pour les végétaux de nos régions : Alchemille et Genêt restent un peu fragiles en cette période. Les bouquets de fleurs jaunes pourraient souffrir d'arrosages intempestifs.

 

Liseron Lunatique

 

La fleur du Grand Liseron (Convolvulus sepium) qui, très sensible, se ferme à la moindre averse, demeure ouverte au rayonnement lunaire. Il oriente parfois sa fleur en entonnoir pour que la lumière de Lune baigne parfaitement le fond des corolles. La floraison s'en trouve ainsi prolongée.

De nombreux botanistes, notamment Soviétiques, pensent que la lune masse alors les parties reproductrices de la plante garantissant la pérennité de l'espèce.

 

 

 



20/02/2011
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